L'étau se resserrerait-il sur l'acteur bancaire? Le Comité de Bâle a posé, fin décembre 2009, les fondations d'une nouvelle réglementation bancaire internationale. // Doux euphémisme. La nouvelle méthodologie "made in Bâle" entérine pleinement la doctrine du "too big to fail", c'est-à-dire qu'elle reconnaît l'existence de banques trop importantes pour pouvoir faire faillite. En cette matière, le Comité de Bâle impose, pour les banques "too big to fail", des règles plus sévères en matière de fonds propres. // On peut donc raisonnablement anticiper un mouvement de concentration du secteur bancaire dans un avenir proche. // Aujourd'hui, les banques anglaises se contentent d'une couverture par leurs fonds propres de l'ordre de 1%.
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