Au fond ce drame déstabilise – un peu, et pour combien de temps ? – ces médias français qui sont pris – tragiquement – au piège de leur désinformation sur le dossier syrien, une désinformation digne de celle qui avait accompagné la première guerre d’Irak en 1990/91, ou celle de Yougoslavie. Les vaillants « résistants » anti-Bachar de Homs ont envoyé deux ou trois roquettes « humanistes et pro-démocratie » sur un groupe de journalistes et de Syriens pro-régime, écornant quelque peu le « roman » édifiant que le PJF – Paysage journalistique français – nous vendait depuis des mois sur la Syrie.