Casa Robino

J'ai commencé il y a longtemps à fouiner dans la cour des grandsÀ chercher la grenouille qui renfermait mon princeDebout sur une balançoire de l'école Saint-PierreJ'ai joué à donner un baiser du bout des lèvresEt puis on est partis loin de mes îles et mes amisLa violence s'est mise de la partie et puis la folie aussiL'amour est devenu le sentier d'une fuiteMarie-moi et sors moi d'ici !Alors j'ai continué ma quête jusqu'à trouver un homme qui m'aimeEt qui j'espère en vaudrait la peineMais les hommes que j'ai trouvé n'ont pas osé me suivre là-hautAu bout des rêves que vivent mes idéesÀ seize ans j'en ai trouvé un qui n'avait pas trop peur de moiIl a fait de moi une femme au détour d'une annéeJ'ai voulu déménager il m'a dit vas-y sans moiDeux cent kilomètres c'est trop, moi je n'bougerai jamaisEntre les fringues griffées de bourgeois mal baisésEt l'aventure de la ville le choix fut vite régléMon cerveau n'allait plus bien, ne suivait plus le cheminMieux vaut être seule que mal accompagnéeAlors j'ai continué ma quête jusqu'à trouver un homme qui m'aimeEt qui j'espère en vaudrait la peineMais les hommes que j'ai trouvé n'ont pas osé me suivre là-hautAu bout des rêves que vivent mes idéesPuis y'a eu la technologie et les amours par InternetJ'en ai aimé un con qui m'faisait sentir comme une merdeIl jouait dans me tête me disait que si je l'aimaisJe ferais les choses très différemmentL'a essayé de se suicider comme cadeau de Saint-Valentin"Je te jure mon amour, ça n'a rien à voir avec toi"Pendant cinq petites années j'ai essayé de l'oublierEt puis un jour à Montpellier, enfin j'ai réussiAlors j'ai continué ma quête jusqu'à trouver un homme qui m'aime Et qui j'espère en vaudrait la peine Mais les hommes que j'ai trouvé n'ont pas osé me suivre là-haut Au bout des rêves que vivent mes idéesJe voudrais pas tous les nommer, ceux que j'ai osé aimerCar sur la route, je me suis librement donnéeJe continue à rêver à une grenouille ou à un princeCelui qui osera être ce qu'il mérite de vivreEt le plus dur c'est d'apprendre à me respecterJ'ai besoin d'espace, d'air et de caressesJe sais ouvrir les cuisses mais bien mieux ouvrir mon coeurLe donner à manger à ces loups affamésAlors je continue ma quête jusqu'à trouver un homme qui m'aime Et qui j'espère en vaudrait la peineJ'aimerais bien un jour trouvé quelqu'un pour m'accompagner Au bout des rêves que vivent mes idées Au bout des rêves que vivent mes idées