Cette crise est donc bien une crise systémique, un système basé sur le travail (dont l’essentiel des revenus sont captés par quelques-uns) qui dépend de la consommation, qui elle-même dépend de dettes. //
Selon Maurice Allais, prix Nobel d’économie en 1988 « L'économie mondiale tout entière repose aujourd'hui sur de gigantesques pyramides de dettes, prenant appui les unes sur les autres dans un équilibre fragile. » // le montant total des dérivés (des produits financiers qui lors d’une crise majeure ne valent plus rien), est évalué par la BRI (Banque des règlements internationaux) à 591 963 milliards de dollars au 30 décembre 2008, ce qui représente plus de 10 fois le PIB mondial